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[1]
S. 364.

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S. 365.

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S. 366.

[4]
ROZMLUVA ODPADLÍKA S KALVINISTKOU O KACÍRSTVÍ
[5]
HUSOVÉ

[6]
Conférence d'un ancien catholique romain avec une dame calviniste
[7]
sur les hérésies de Jean Huss.

[8]
Bibliothèque de Méjanes, Aix en Provençe. Ms. 1195.

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LA longue fréquentation que j'ay eue avec des personnes de la re-
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ligion p[rétendue] r[éformée] m'ayant fait connoitre que les questions
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de théologie sont moins propres à les toucher que les faits pure-
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ment historiques, j'ay toujours tenté de faire de ce côté les pre-
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miéres impressions sur leur esprit.

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J'estois un jour avec une dame / calviniste qui scait plus que le
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commun des femmes m'a accoutumé de sçavoir, et la conversa-
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tion s’estant insensiblement tournée sur la supression de l’Édit de
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Nantes.

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» Voyes, monsieur, me disoit-elle, ,la violence n’opère rien en
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fait de religion, on a beau chasser les ministres hors du royaume!
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L’Eglise de Dieu ne manquera jamais de pasteurs, on les brulleroit
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qu’il en renaitroit de leurs cendres, comme de celles de Jean Huss
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après le concile de Constance.

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,A ce comte, madame," repartis-je, ,vous mettés Jean Huss au
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nombre des martirs de votre religion?

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Belle demande, di-telle, ,Est-ce-que Jean / Huss n’est point à la
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teste de notre martyrologe, nos prédicateurs et nos livres ne cessent
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de faire son panegirique, et M. Drelincourt*) entr'autres compare
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son martire a celui de St. Etienne? 1

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Vous serćs donc bien surprise,* lui dis je, si je vous faisois
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voir que Jean Huss croyoit la présence réelle, la transsubstantiation,
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le sacrifice de la messe, l'adoration de l'Eucharistie, le mérite des
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bonnes oeuvres, l'invocation des saints, le culte religieux des ima-
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ges et des reliques, la priére, pour les morts, le purgatoire et tout
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ce qui vous fait peine dans l'Eglise romaine, que vos ministres vous
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ont non seulement trompé, mais / qu’ils on[t] eu intention de vous
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tromper en vous cachant une vérité qui ne leur étoit pas inconnue.

[37]
Si vous m'allićs prouver cela, vous me jetteriés, dit-elle, ,dans

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a) Dans son traité des nullités prétendues de la reformation, sect. 6.

[39]
l Drelincourt Charles, nejpopulárnější protestantský spisovatel francouzský
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a pastor v Paříži. (Nar. v Sedaně 4. července 1595, zemřel v Paříži 3. listopadu
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1669). Spis se správné jmenuje: ,Du faus visage de l'antiquité et des nullitez
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prétendues de la réformation de l’Église. Charenton, 1653 a Zeneva 1665. (Viz
[43]
Hagg, La Françe protestante, IV, 310 a 312).

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