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4 A. XXXIII. Dopisy Karla ze Žerotína

venu, ie suis contrainct de remettre mon partement iusques à demain, dont ie vous ay voulu avvertir, pour ne vous fair attendre; mais lundi, s'il plaist à Dieu, ie ne fauldray point de vous voir sur le tard, de peur d'estre recogneu. Je vous prie cependant de faire trouver, si faire ce peult, trois mille ducats en or, pour les changer à mon arrivée, laquelle Dieu face estre en boune.santé, lequel ie prie, Monsieur, vous avoir en sa saincte scauvegarde. De Brandeis ce 4. d'Octobre. Vostre bien humble et très affectionné serviteur Z.

Archiv Bludovský, MS. č. 4134 pag. 215. +) Ancel sekretář. agent francouzského krále při dvoře císařském v Praze, stal se od r. 1588, kdy Že- rotín po nastoupení dědictví po otci, císaři se představil, důvěrným přítelem Karlovým, za něhož přimlouval se r. 1601 k francouzskému králi Jindřichovi, aby na ochranu Žerotínovu intervenoval při císaři Rudolfovi II. v processu se Zikmundem z Dietrichsteina. Nestalo: se však nic. **) La None, hejtman ve vojště francouzského krále Jindřicha IV., padl při útoku na tvrz Lambolle. Napsal Discours politigues. Žerotín chtěl pod ním býti ve službách válečných.

3. Jindřichovi Danielovi z Semanína o dluhu Voka z Rožmberka. V Brandýse n. Orl. 1591, 4. října. Brandl II. 1. 51.

4.

Eberbachovi, preceptoru svého bratra, oznamuje, že Daniel dodal mu dopis Eberbachüv se

zprávami o bratru a o počátku jejich cesty; Očekává odpověď v příčině výměny peněz. Zatím

poslal do Sieny Gianpedra, po němž Eberbachovi posílá 1000 dukátů. Zítra vydá se na cestu

do Francie přes Hamburk a Staden, odkud po moři přepraví se do Normandie. Cestuje s malým

komonstvem, část koní schválně nechal doma, část jich nehodou ztratil. Listy pro něho

posílá Sillerovi, král. vyslanci ve Svýcařích; ten pošle mu je s dopisy pro krále, od něhož Zerotín se nevzdálí. V Brandýse n. 0. 4. října 1591.

A Monsieur d'Eberbach, gouverneur de mon frère. Monsieur. d'Eberbach.*) Environ le 23. ou 24. de Settembre Daniel m'a présenté la vostre de Padoue par laquelle i'ay entendu avec grand contentement la bonne. disposition de mon frere**). et vous tous, aussi lacheminement au voyage, lequel, comme i'espere et désire, vous sera bien succédé et heureusement. Or ie m'estoy attendu d'avoir responce sur la mienne du 9. d'Aust, vous ayant demandé par icelle vostr'avvis touchant le change: Car de l'envoyer par Venise, il y a de la perte trop grande, de l'envoyer par un aultre part, ie ne scavoy, n'ayant connoissance personne à qui ie m'eusse peu addresser. Oultre plus: Calandrini m'a donné telle response que ie n'y pouvoy asseoir le pied, et pour la bien entendre, i] luy. eust fallu escrire derechef et attendre. un aultre re- sponse. A raison de quoy i'avov fort désiré d'entendre vostre. avvis dessus. Mais nestaut point venu iusques ici, de peur que vous n'eussier à vous trouver sans argent, ie me suis résolu d'envoyer Gianpedro à Siene, par lequel, l'ayant en toutes ses actions trouvé non seulement loyal, mais homme d'entendement et d'exé- cution, ic vous envoye mille ducats d'or en or, qui à mon avis vous pourront



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