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z roku 1607, 21. ledna 20. «nora. 303

a faict preuve signalée de sa valeur plus d'une fois, comme vous en peuvent donner relation ceus qui cognoissent, desireroit, si tant d'honneur luy pouvoit advenir, d'estre receu en la chambre de Son Altesse l'archeduc Mathias, taut pour satisfaire à une affection particuliere qu’il a au service de ce prince, que pour avoir un maistre du quel l’authorité et grandeur luy eust à servir d’appuy et d’eschelle a s’advang[er]. Ayant conferé ce propos avec moy et desiré sçavoir les moyens d'y parvenir, ie luy av remonstré que par advanture il y pourroit avoir de la difficulté en cela, veu le nombre des gentils hommes de la chambre, que desia Son Altesse avoit à son ser- vice, [oulltre ce que i'avoy entendu que mon dict seigneur estoit un peu retenu à conceder ceste grace à ceus dont il n'estoit bien asseuré de se pouvoir servir aupres de sa personne, et que luy faisant desseing d'aller à la guerre au Pays-Das pour se mettre [au] service de l’archiduc Albert, pourroit malaisement vaquer à tel service. Mais comm'il m'en eut faict plus grand instance, ie n'ay peu fair aultrement que di luy promettre de m'en vouloir enquerer; et sur cela ay deliberó vous en escrire, comme à celuy duquel ie fay tant d'estat, que pour lamitié qui est entre nous, ne prendrez point en mauvaise part ceste sienne ou plustost mienne hardiesse. Si doncques, Monsieur, vous estimez qu’il y peust avoir quelque esperance de luy impetrer telle grace de Son Altesse, ie vous supplie luy faire tant de faveur pour amour de moy, que de luy y donner entrée et monstrer en quelle facon il s'y faudroit conduire pour n'estre poins esconduict. Si au contraire vous y trouvez de lempechement, vous prie de tenir la chose secrette et m'en advertir de bonn'heure, pour ne le faire perdre du temps en chose qu'il ne pourroit obtenir. Au reste il est bien , comme vous sęavez, et apparenté avec les principales maisons de Bo- heme, bien nourri, bien apprins et bien sage pour sa ieunesse; et combien que ie scay que Son Altesse en ce particulier na point accoustumé de faire difference de religion, si est ce que ie vous fay à scavoir d'abondant qu’il va à la messe. Vous me respondrez s'il vous plaist à vostre bonne commodité, sans laquelle ie ne veus rien, protestant tousiours que ce que i'en fay, s'entende d'estre faict sans preiudice de vostre aise. faisant fin, apres vous avoir baisé bien humblement les maius, ie prieray le Createur, Monsieur, vous avoir en sa saincte garde et me faire la grace de vous faire cognoistre que ie ne suis moins em effect, qu'en volonté et obli- gation vostre . .. Konc. v knih. Bludov. 3881 fol. 112. č. 10.

1396. Janu Petrovi Orchimu: těší se z uzdravení svého kmotřence (syna Orchiova) a z lepšího zdraví paní kmotry; přeje si potěšitelných zpráv o rozmnožení rodiny Orchiovy narozením nového člena mužského neb ženského. Sděluje, že v kraji jeho ulevil mor, a válka se upokojila. Záležitosti domu Žerotínova trvají v dřívějším stavu, a nová věc způsobená mu Antoniem di Monte jest nepatrná. Na Rosicích 20. února 1607. (Konc. vlašský v knih. Blud. VI—3881 f. 112, č. 11.)



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