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134 A. XXXIII. Dopisy Karla ze Žerotína
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Pánu (Jindiichovi) z Eberbachu: lituje, že pan Kašpar, bratranec jeho, nemoha dostati syna
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svého ke dvoru Anhaltskému, dal jej za páže k císaři. V příštích dnech bude povolán do
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Prahy, aby se zodpovídal ze zločinů, z kterých ho nepřátelé vinili v minulém roce, že totiž
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proti průvodnímu listu císařskému zajal zbabělce Baptistu. Přísahati by nechtěl, neboť „přísaha,
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kteráž se v Čechách ukládá, jest smíšenina rouhání a modlářství“. — Na Rosicích 2. března 1600.
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(A monsieur d’Eberbach.) Monsieur. Contre toute mon opinion, et puis bien
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dire, contre mon intention et volonté est advenu que le seigner Gaspar mon
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cousin, après avoir veu les difficultés que pour la maison d'Anhalt vous nous
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avez mis au devant, sans considerer davantage ou patienter un peu, s'est re-
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solu en haste, comme ses deliberations sont soudaines, de mettre son fils page
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avec l’empereur, dont pour ma partie, qui fay plus d'estat de la salvation de l'ame
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que de la conservation du corps ou de l’acquis des honneurs de ce monde. suis
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fort marri, craignant que nous ne tombions du mal au pis, c'est à dire de rien
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faire à mal faire. Car ce ieune enfant, s'il eust esté nourri à la maison de son pere,
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au pis aller ne pouvoit devenir aultre qu'un lourdault et un fayneant. mais estant
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baillé à nourir à la court, il est à craindre qu’il ne devienne seulement apostate,
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mais avec le temps, comme cest la coustume de telles gens, persecuteur de son
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ordre, à scavoir de ceus de la religion. Depuis le temps de Jean Hus, nous n'avons
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eu aucun papiste en nostre maison, et depuis septuingt ans en ça, comme nous pou-
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vons prouver, nos ançestres ont esté successivement les defenseurs de la parole de
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Dieu en ceste province. Il me deplairoit fort si aucun de nostres avoit à degenerer
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de ce bon naturel et se rendre indigne de la grace et de l'honneur que Dieu a faict
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en cecià nostre famille. Toutesfois il fault que ie me taise maintenant pour n'aigrir
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davantage et susciter contre moy mes ennemis, lesquels sans cela ont le sens tendu
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a toutes occasions pour me surprendre, voire pour m'oppresser: mais le pere s'en
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aperęcyra un iour et moy seray escusć. Je way voulu failir de vous en aviser,
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afin que vous ne prinsiez plus de peine à incommoder ces bons princes davantage
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pour nostre regard, vous remerciant de ma part et demeurant avec beaucoup d'obli-
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sation pour la bonne volonté qu'avez monstré en procurant le bien de cest enfant.
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Et d'aultant que i'estime que la présente vous trouvera ou espoulx ou nouveau-
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marié, ie prieray Dieu, monsieur Eberbach, de vous donner en ce nouveau mariage
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tout heur et contentement. De Rossicz ce 2. de Mars 1600.
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Postscripta. Mes adversaires ne desistent point de me travailler. Combien
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que i'en soy encor incertain, si est ce que le bruit commun et les advertissements
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de mes amis m’ostent presque toute doubte qu'un de ces iours, ie seray cité
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à Prague pour y respondre aus crimes qu'on m'a imposés l’an passé. La pluspart
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d'igeus sont badineries, choses d'enfants; ce qui se peult couloirer aucunement, est
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