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z roku 1599, 5.—25. února. 117

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ie vous prie de m’avoir pour escusé, car la mort du capitaine de Moravie, gui sur-
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vint lors et gui esmeut non seulement nostre maison, mais tout le pays et par con-
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séguent les affaires domestigues et publicgues, me donna tant a penser gue ie peu
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facilement oublier de m'acguitter de ce devoir envers vous.

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Depuis ce temps ie n’ay eu de vous nouvelle aucune, et la lettre que i'ay
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eu ces iours, nc me donne gueres de lumiere pour mieus comprendre l’estat de vos
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affaires de maintenant, comme celle qui est briefve et escrite en termes généraux.
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Quant à nous, il semble que nos affaires ne soient ni amendées ni empirées par le
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changement que nous a apporté la mort de feu mon cousin; nous nous maintenons
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tousiours en mesme estat et n’y a aultre mutation que celle de magistrats, oultre
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que nous sommes honnestemment d'accord entre nous et avons tous une mesme pensée
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et volonté à nous conserver en l'estat eten la liberté qu' avons receue de nos péres et de nos
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ayeuls. Dieu nous en face la grace, auquel ie prie, monsieur d'Eberbach, de vous avoir
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en sa saincte protection et scauvegarde. De Rossic ce 19. de Février l'an 99.

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PS. Ie suis beaucoup redevable à monseigneur le prince d’Anhalt d'avoir
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memoir d’un sien serviteur. Ie vous prie de luv faire très-humble reverence de ma
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part et aultant l’asseurer de mon très-devote affection à son service, comme de le
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supplier à vouloir garder tousiours à moi quelque lieu en ses graces. Si vous estes
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deliberé de sciourner par delà longtemps sans nous venir veoir, ie vous prie de me
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vouloir escrire souvent et des longues lettres et me mander les particularités de ce
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qui se faict ou sentit en vos endroits, comme especiellement ie désireroy de scavoir
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quelles levées se fairont par delà ceste annéó pour la guerre d'Onglerie. Dat.
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ut supra. Kone. v knih. Bludov. 3881—VT. fol. 16. č. 10.

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396. Mark-Antoniovi Lombardovi: Ze m4 velmi malou nadéji, aby peníze někdy králi
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francouzskému půjčené zase mobl dostati; aby pro dosažení svého uplácel dary (koňmi a vel-
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bloudy), nezdá se mu příhodné, neboť by musil býti větší hovado nez vclbloud, kdyby do-
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mýšlel se, že správcové francouzských financí spokojí se velbloudy; protož bylo by prospěšnější
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dáti jim nějakou část peněžitou než darovati všecka hovada zemská. Knížata v říši Německé
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zadržela všecky kontribuce válečné, aby jich užiti mohla proti Španělům. Na Rosicích 1599,
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24. února. Konc. vlašský v knih. Blud. 3881—VI f. 16b č. 11.

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397.
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Stépánovi Illésházymu: žádá za zprávu o sněmu uherském a o poselství vypraveném z Va-
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lašska, ze Sedmihradska a od Tatarů ke dvoru Pražskému. Kdy bude svolán sněm Moravský,
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není známo; neočekává však, že se to stane před sněmem Českým, neboť Čechové mívají

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přednost. Pozoruje, že nepřátelé se hotoví, aby nás budoucího léta všemi silami napadli.
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Na Rosicích 25. února 1599.

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(Domino Stephano Illesházi. Illustris, spectabilis ac magnifice domine, domine
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et amice semper mihi colende. Ita mihi MDV* benevolentiam erga me suam tutam


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