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z roku 1608, 25. května—9. července. 351
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bien que sans l'affirmer, la mort du roy, disant que ce iour-la on en avoit faict
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courir le bruit à Nancy; et combien qu’il ne l’aseuroit, si est çe que le remue-
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mesnage de Paris luy la faisoit croire. Je vous en ay voulu avviser pour vostre in-
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Quant est de nous, nostre armée est à commence [sic] de se camper et sommes
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désormais plus pres de Prague qu’on ne le vouldroit. Ces messieurs de Bohème
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avec leur dilations en sont cause: il ne veulent point venir au poinct. Ils nous ont
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desia offert la Moravie, mais ils y entremeslent des conditions que nous ne pouvont
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point accepter; si est ce qu'il faudra que nous en venions un jour à la fin. Les
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raison[s] de l'archiduc et celles de provingies [sic] unies sont trés justes; nous ne de-
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mandons que la paix et le retablissement du gouvernement qui est, comme vous
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mesmes le sçavez, corrompu et perverti que plus il ne le peult. Nostre désir est
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de le reformer partout, mais si nous ne le pouvons ailleurs, au moins nous le
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voulons chez nous, car nous ne voulons plus vivre en continuelle crainte et danger
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perpetuel de nos vies, biens, honneurs, dignités, et attendre qu'on nous vienne
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couper les gorges avant que nous en puissions apperçevoir. C'est asses enduré, on
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n’en pouvoit plus; le plus grand péché estoit vivre en homme de bien, et la pa-
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tience servoit d’amorçe aulx violence ct injustices. Dieu soit loué quil nous
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a envoyé ce prince-ci et donné par çe moyen occasion de nous delivrer de la peinc.
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Au moins avons nous maintenant esperançe que, si l’on nous bat, nous nous
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pourrons plaindre, si nous nous plaignons, que nous serons ouys, çe qui parcidevant
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nous ne pouvions souhaiter seulement. Or estoit desia venu si avant que le propre
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frere d'un empereur estoit reduiet à endurer d'estre gourmandé de certaines petites
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gens, lesquels, pour s'avancer et accommoder en leur particulier, n'ont tenu compte
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de mettre en danger manifeste tout le general Et de faict si Dieu par sa grâce ne
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se fust servi de ce moyen ici, vous auriez maintenant ainsi les Turcs aus portes,
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comme vous avez l'armée de vos bons amis. La diete de Prespurg les a arrestez,
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et les forces de Son Altesse les tiennent en bride; le present envoyé aus despens
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des provinces unies affermit la paix et par ainsi sert de moyen à la conservation
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de la Chrestienté. (i sera l'endroit qu'apres vous avoir baisé bien affectuesement
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les mains, je supplieray le Créateur vous donner, monsieur, en parfaicte santé bonne
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vie et longue. Du camp à une lieu de Prague ce 15. de Juing lan 1608. Vostre
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plus humble et plus affectioné serviteur Charles de Zerotin.
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Kone. v knih. Dludov. VI—3881 f. 129 €. 21.
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1483. Janu Milnerovi: k listu, kteryż byl Milnerovi zaslán na rozkaz arcikníZete od
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Karla z Lichtensteina a od něho jakožto listina úřední, připojuje Zerotín soukromý dopis,
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v němž Milnera vyzývá při svém dávném přátelství, aby zanechal všech ohledův a přijal na
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