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S. 371.

[2]
S. 372.

[3]
S. 373.

[4]
Fol. 374,

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les faire verifier sur les originaux par des personnes intelligentes,
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et quand aprés ce temps je fus la voir.

[7]
J'avoue,* me dit-elle, aprós les premiéres-[civi|ilités 9! que nos
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ministres ont été de malhabiles historiens, mais je n'ay garde de les
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accuser de mauvaise foy, Dieu seul est le scrutateur des coeurs.*

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Je souhaiterois, madame, que la vérité me permit de verifier en
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cela leur intention, mais je suis convaincu que leur faute est plus
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un effect de leur malice qu'une suite de leur insuffisance. Prenés
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la peine de m'écouter un moment, et vous en demeurerés d'accord. /

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Ouvrons votre martirologe et jettons les yeux sur la vie de Jean
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Huss,? dont la mémoire, dit l'auteur, doit étre sainte et sacrée à tous
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les fidélles. Cette histoire n'est qu'une traduction de celle qui est
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imprimée à la teste du recueil des ouvrages de Jean Huss, mais
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prenez garde que tout ce qui peut justifier sa créance touchant
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l'Eucharistie est adroitement ou tronqué, ou suprimé dans la
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copie,

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»Lors Huss protesta," dit-on, ,qu'il n'avoit rien en la bouche qu'il
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n'eut quant et quant au coeur*. Voicy l'original de cette protesta-
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tion:

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Je croy,* dit Jean Huss, ,que le corps de / Jésus Christ est -
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pitablement et reellement tout entier dans le sacrement de l’autel,
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rue c’est le même corps qui est de la Vierge Marie, qui a souffert
[27]
qassion, qui est mort, qui est ressuscité, et qui est assis à la droite
[28]
de Dieu, le Père tout puissant, et dans la suite le père Diago, cor-
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dellier,! l’ayant interrogé s’il croyoit qu’après la consécration il ne
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restat que du pain matériel, Jean Huss répondit qu’on lui imputait
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à faux cette doctrine.

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L'interrogat se trouve, comme vous voyés, dans le martyrologe,
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mais non pas la réponse. Croyés vous bien, madame, que ce /
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soient des obmissions de pure inadvertance ?

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Passons à la vie de Hyerome de Prag[u]e. Son historien raporte
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qu il chantoit les litanies en allant au suplice et l hymne. Felix
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namque es, sacra Virgo. Mais cette circonstance eut été tout à fait
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scandaleuse dans la mort d' un martir de la refforme, et le traduc-
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teur n' a eu garde de la rapporter fidéllement, si ce n' est pas
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une preuve de sa bonne foy, c' en est au moins une de sa prudence.

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Vous me parliés I autrejour de / grands éloges que M. Drelin-
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court donnoit 4 Jean Huss dans son traité des nullités prétendues de la

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а) Netitelno.
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b) Histoire des martirs de Wiclef, fol. .

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1 Minorita mistr Didacus. Stalo se "dne 28. listopadu 1414. Viz Sedlák, M. Jan
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us, 319.

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