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112 A. XXXIII. Dopisy Karla ze Žerotína
estant chose plus gue raisonnable, voire estrange et ammirable a tous ceus gui
cognoissent l’un et l'aultre de nous. l'espère que vous vous accomoderez à la
raison; mais au cas que non, ie vous proteste que laissant tout aultre respect, ie
seray contrainct de cercher le mien par voye de justice, laquelle, comme i’ espère,
ne me defauldra point.
I] est vray que pour vostre bien ie ne vouldroy point venir à ces termes et
désireroy que Tamitić, qui a esté entre nous de nostre ieunese, ne se vint à alterer
par ce moyen; mais si vous y donnerez occasion et que vous en serez la cause vous
mesmes, ie n'y auray point de colpe. Pourtant ie vous prie d' entrer en vous mesmes
et penser ce que l’équité et la iustice vous commandent. Où faisant fin ie prieray
nostre .Seigneur à vous avoir en sa sainct garde. De Rossicz ce 29. de Janvier l’an
99, pour lequel ie vous souhaite et désire avec bonne santé toute aultre bonne for-
tune. Vostre bien affectioné serviteur, frère et amy Ch. de Zérotin.
Kone. v knih. Bludov. 3881— VI. fol. 145 č. 4.
390. Mark-Antoniovi Lombardovi v Genevě v příčině peněz Žerotínových, jež zapůjčil
králi Francouzskému; kuchař jeho že již se domů navrátil, ale není tak obratný ve vaření, jak
očekával, v jídlech moučných je prostřední, paštiky masité dělá dobře; z novin není žádná
pamětihodná, uprostřed zimy požívá země míru, z jara však začnou zníti trouby. Vyslanci
tatarští byli u císaře ; mor pomíjí. — Na Rosicích 1599, 30. ledna. Koncept vlašský v arch.
Blud. ¢. 3881 fol. 15. č. 5.
391.
Theodorovi Bezovi: dékuje za Nový Zákon po panu Lavinovi jemu poslaný; přeje k míru,
jehož se dostalo Ženevě, svatému to městu pro zachovalost mravů a svatost věrouky; obává
se však porušení od souseda (Savojska). Na Moravě by válku s Turky nepocítili, kdyby nebylo
velkých kontribucí a vyjídání obyvatelstva vojskem; taková válka raní jenom měšce, jest však
přízniva volnosti svědomí. — Na Rosicích 1. února 1599.
(A Theodore de Beze.) Monsieur. Sur la fin de l’année passée m'est venu
voir en ma maison monsieur Lavin et m'a apporté vostre Nouveau Testament qu'il
vous a pleu en tesmoignage de la continuation de vostre amitié en mon endroit m'en-
voyer avec l'occasion de la foire de Francfort, lequel j’ay reçeu tant pour son excel-
lence que pour amour de l'autheur avec beaucoup de ioye et de plaisir. Et quoyque
lay tardé iusques à present à vous en remercier, si ay ie tousiours esté en bonne
volonté de ce faire au plustost, attendant seulement quelque peu davantage de loisir
et de respos de l'esprit que ie n'avoy lorsque vostre lettre avec le livre me fut
presentée. Ie le fais maintenant et comme celuy qui me tien à une singuliere gloire
d'estre aimé de vous et conservé en vostre mémoire, vous remercie au possible d'un
si beau present, lequel plaise à Dieu que ie face (sic) tellement mien, que ie n'ay